La presse sénégalaise de ce vendredi fait le bilan de la 4ème année de Macky Sall au pouvoir (26 mars 2012-26 mars 2016), et traite d’autre sujets relatifs aux faits de société et à la politique.
«An IV de l'ère Macky : Entre ombres et lueurs», titre Sud Quotidien qui note parmi les réalisations du chef de l'Etat, «le volet social qui est en pole position».
Selon ce journal, «la non réduction du mandat en cours de sept à cinq ans, la reddition de comptes, les engagements aériens en conseil des ministres délocalisés», constituent des taches noire du régime de Sall.
«Le pays va mieux et a toutes les chances en main», soutient dans Sud Quotidien, Seydou Guèye, ministre-conseiller, porte-parole du Gouvernement, alors que Mayoro Faye du Parti démocratique sénégalais (Pds, opposition) estime que «le bilan de Macky Sall est globalement négatif».
Nos confrères rappellent qu'en quatre ans, Macky Sall a nommé quatre chefs de Gouvernement (Abdoul Mbaye, Aminata Touré et Boun Abdallah Dionne).
«Bilan de Macky Sall, 4 ans après son accession au pouvoir : Dans le clair-obscur», titre EnQuête.
Selon le journal, «rupture, patrie avant le parti, gouvernance sobre et vertueuse…de simples slogans».
«Une tension permanente avec les syndicalistes. Des lenteurs dans la transformation structurelle de l'économie», constate EnQuête.
En faits divers, L'As parle de cette «vaste fraude sur les appels entrants» et informe que «plus de 4.000 puces (sont) saisies par la police».
«Les jihadistes annoncés à Dakar : Le ministre de l'Intérieur calme le jeu et menace», titre La Tribune.
Ces «464 tonnes de sacs (de riz) pourris interceptés» font la Une de Libération qui souligne que «l'entrepôt, envahi par la gendarmerie, se trouvait à l'intérieur de l'ancienne usine Cafal (compagnie africaine des allumettes)» et que «les services du commerce ont découvert des insectes vivants dans les sacs de riz Minaret».
Notant que « l'école sénégalaise perd la boule», Direct-Info écrit à sa Une : «Faillite du système scolaire : Quelles solutions ?».
Le Soleil consacre sa Une à la réforme foncière, avec Macky Sall qui dit être «contre l'immatriculation des terres au nom des collectivités locales».
De son côté, Le Quotidien s'intéresse au poste de député vacant site à la démission du député libéral, Me Ousmane Ngom, après que le suivant sur la liste du Pds, Mamour Cissé a décliné l'offre.
«Mamour Cissé décline la succession de Ousmane Ngom : Au suivant», titre Le Quotidien qui informe que Mamadou Lamine Keita (qui fait partie es frondeurs du Pds) et Aliou Sow (qui a créé son propre mouvement politique) sont su la liste d'attente.
Pendant ce temps, L'Observateur parle du renforcement de l'unité du Front du Non et note que «l'opposition cherche son chef».
Selon le journal, ce front rejette les résultats du référendum constitutionnel du 20 mars 2016.
«Référendum du 20 mars : Gor ca wax dia rejette les résultats…et accuse le pouvoir d'achats de conscience», titre Le Populaire.
Selon Walfadjri, dénonçant le gonflage du vote du Oui, «Idy, Baldé, Decroix et le Pds rejettent les résultats».
Revue Presse
1 Commentaires
Quelle Déception
En Mars, 2016 (09:58 AM)Une petite contribution d'un citoyen Sénégalais, rentré au bercail près avoir vécu plus de 40 ans à l'Etranger.
1- Le pays que j'ai laissé à ma sortie d'adolescence , après le baccalauréat pour poursuivre des études à l'extérieur a certes changé, principalement dans ses infrastructures (merci à notre ex président de la république, qui , même considérant le Sénégal comme son propre patrimoine, a su, de par son courage et sa témérité, apporter de nouvelles infrastructures dont ce pays a besoin pour son développement).
2- Notre pseudo démocratie, qui nous maintient dans un leurre énorme (comment un pays aussi pauvre que le Sénégal peut s'offrir 250 partis politiques pour à peine 14 millions d'habitants) a créé du 'jeu m'en foutisme", du "ma tey" où chacun peut se permettre de faire ce qui lui plait avec une indiscipline et une incivilité sans commune mesure.
3- Cette indiscipline et cette incivilité sont les résultats d'une gouvernance par clientélisme, par connaissance de!!!, par "maïssla". Toutes les lois existent pour punir toute faute commise; seulement, par corruption de ceux-là même qui sont sensés faire respecter ces lois ou par demande d' intervention d'une soi disant autorité étatique, les hors la loi ne sont pas inquiétés. C'est ainsi que :
a) La plupart des véhicules qui circulent ne subissent aucun contrôle technique digne de ce nom, d'où les pannes et accidents sur nos routes, avec comme conséquence, des kilomètres d'embouteillage générant des pertes colossales d'argent et d'heures de travail dont ce pays n'a pas besoin.
b) Malgré le courage de quelques maires, malheureusement, suite à la complicité/corruption d'agents de ces mêmes mairies (Yoff, Grand Yoff , Parcelles Assainies, pour ne citer que ceux-là), des étals, des restaurants, des boutiques sont souvent créés sur la voie publique sans tenir compte du cadre de vie des habitants qui n 'aspirent qu'à du repos après une journée si dure (travail, embouteillages monstres, prises de tête avec taxis, tatas, cars rapides, charrettes et j'en passe).
4- L' Etat, qui se devait de donner le bon exemple par l'information, l'éducation, la prévention et la répression, est le premier responsable de cette corruption et ce clientélisme car faisant preuve d'une mauvaise gouvernance. Pour constater cela, il suffit tout simplement de se rendre dans une administration ou un Etablissement public, voire semi public (Justice, Impôts et Domaines, SDE, Etat civil...etc..)
5- Combien de Sénégalais ayant travaillé pour l'Etat ou ayant signé des accords avec l'Etat se sot retrouvés souvent en faillite ou au bord de la, faillite. Je retrouve souvent dans ce site, des plaintes venant de bailleurs de logements dans l'attente du règlement par l'Etat de solde de loyers, des dépenses de remise en état de leur bien après la fin des conventions.
6- Comment peut-on comprendre qu'un nouvel aéroport dont la, mise en chantier a commencé avec l'ancien Président, n'est toujours pas mis en exploitation.
7- Que penser de notre tourisme, qui, entre autres maux, est freiné aussi par des taxes aéroportuaires exorbitantes qui étaient sensés disparaître depuis plus de 2 ans.
Je pourrais continuer cette liste qui se résume en une question :
"SOMMES NOUS GOUVERNES DANS CE PAYS?? SI OUI, PAR QUI ET EN QUOI??"
Signé : un citoyen aimant son pays pour lequel il veut le meilleur
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